La malle de voyage Campinambulle s’inscrit dans une longue tradition de savoir-faire en ébénisterie. Au moyen-âge, les routes n’étaient pas en très bon état, les premières malles étaient donc uniquement utilisées pour transporter des marchandises. Pour dormir, manger ou boire, les commerçants devaient s’arrêter dans les caravansérails et autres auberges. Au XVI et XVIIe siècle, l’état des routes s’améliorant, on a vu apparaître les premiers cabinets de voyage. “Souvent très ouvragé, marqueté et nacré, il recelait même quelques tiroirs secrets pour y cacher titres de propriété, bijoux, onguents ou poisons. Son socle restait en place dans les châteaux pour l’accueillir le moment venu”. Conçu pour être ainsi chargé et déchargé, ce secrétaire, muni de nombreux tiroirs et d’un abattant se devait d’être robuste. Patrick Matéos, père de la famille et cofondateur de la société Campinambulle, a restauré l’un de ces Bargueños en 1975 alors qu’il n’était encore qu’un jeune ébéniste. Il est alors évident pour Patrick de s’inspirer de ce meuble historique pour la création de sa malle de voyage, dont la solidité réside dans ses assemblages traditionnels.

Pour en savoir plus sur l’histoire de la malle de voyage, vous pouvez consulter notre article de blog

C’est en 1981 que Monique Guillon et Patrick Matéos décident de s’installer au Bois Mallards. Épris d’aventure et en quête de nature pour leurs deux enfants, Sylvère et Quentin, ils ont choisi la région Auvergne pour son terrain de jeu rêvé. C’est un territoire qui compte 90% d’espaces ruraux dont 37% de forêts. Le travail du bois possède une longue tradition dans ces contrées. Mais l’Auvergne c’est aussi 80% de territoires montagneux (la Montagne Bourbonnaise, le Massif du Sancy, les Monts du Cantal), les plaines du Forez, les plateaux de l’Aubrac, lacs, fleuves et rivières, avec les méandres de la Loire, du Cher et de l’Allier. L’Auvergne est aussi le centre de la France, ce qui ouvre le champ des possibles : des voyages dans toutes les directions, que ce soit en France ou dans les contrées européennes. De quoi donner l’esprit aventurier aux âmes bohèmes. L’Auvergne a su réunir le silex et la pyrite nécessaires à la création de l’étincelle nomade de Patrick et Monique.

Campinambulle est l’histoire de deux parents, mais c’est aussi l’histoire d’un entrepreneur. Sylvère Matéos, leur fils aîné, a cofondé l’entreprise familiale en 2013 et a aidé sa mère sur la stratégie numérique, le marketing et la communication. Il suit en parallèle des études universitaires en économie. Mais c’est fin 2018, après avoir soutenu sa thèse de doctorat, que Sylvère décide de s’investir complètement au sein de Campinambulle. Sylvère est un acharné de travail ; élément essentiel pour assurer la relève et développer Campinambulle. La reprise fut possible grâce à Monique qui a su gérer l’entreprise d’une main de maître durant 5 ans, laissant à son fils une entreprise saine et une marque très prometteuse. “Avec cette reprise, Campinambulle reste une entreprise familiale, ce qui est pour moi une sorte de label, la garantie de certaines valeurs” comme aime à le rappeler Sylvère. Travailler en famille permet à chacun de s’appuyer pleinement sur l’autre, en toute confiance. L’enjeu de la transmission consiste alors à concilier deux visions du monde et deux générations.

“En créant Campinambulle nous avons souhaité proposer une autre façon de voyager, plus respectueuse de l’environnement, plus proche de la nature et des gens, à l’image du lieu dans lequel nous avons grandi” - Sylvère.  À l’heure où les «vraies vacances» riment trop souvent avec le triptyque avion, hôtel, restaurant, et où le tourisme est responsable de 8 % de la pollution mondiale, Campinambulle propose un tourisme local et durable, plus compatible avec l’épuisement des ressources naturelles.

Campinambulle a conçu sa malle de voyage pour être complètement amovible, simplement sanglée dans le coffre, et donc très facile à installer. Elle s’adapte dans presque tous les coffres de véhicules pour cuisiner, manger et dormir dans sa voiture de tous les jours et permet ainsi de limiter le parc automobile. Côté matériau, Campinambulle utilise un bois labellisé FSC (forêts gérées durablement) pour la confection de ses malles ainsi que des matériaux recyclables comme l’aluminium. Les fournisseurs et sous-traitants sont choisis dans un rayon maximum de 40 km, ce qui participe à la redynamisation de l’économie locale et à la réduction des émissions liées au transport des marchandises.